Iran : la France hausse le ton

Suite à la dégradation progressive de la situation en Iran, où plus d’une centaine de morts ont déjà été recensés depuis le début des protestations, le gouvernement français a réagit une nouvelle fois face aux violences de plus en plus grave des autorités.

Cette fois ci c’est Bernard Kouchner, le ministre des Affaires Étrangères, qui a décidé de condamner cette répression brutale. Il appelle à une libération immédiate des personnes victimes d’arrestations ainsi qu’à un respect des libertés des communications notamment de la presse et d’Internet.

Mardi, l’ambassadeur d’Iran en France a été en plus convoqué une seconde fois par le ministère pour lui faire part de ses inquiétudes. Durant cette rencontre, Paris a aussi contesté fortement les propos du ministre des Affaires Étrangères iranien qui a ouvertement accusé la communauté internationale de s’immiscer dans la situation politique de son pays.

Enfin, la France a décidé, tout comme l’Italie, d’ouvrir les portes de son ambassade pour venir en aide aux  manifestants menacés par la police, blessés ou en danger. En revanche, le ministère des Affaires Etrangères n’a toujours pas interdit les touristes français de se rendre en Iran contrairement au Royaume Uni, l’Italie et l’Allemagne qui ont recommandé eux de repousser les séjours.

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Le bâtiment culturel de l’Ambassade de France des Etats Unis à vendre ?

Le Quai d’Orsay vient tout juste de révéler qu’il s’apprête à mettre en vente sur le marché de l’immobilier américain le bâtiment abritant les services culturels de l’Ambassade Française aux Etats Unis.

 

Une nouvelle qui n’est pas si étonnante qu’elle en à l’air puisque d’après certaines informations la France avait déjà envisagé de rattacher ces services vers l’Ambassade de France à Washington.

 

Dans l’attente d’une confirmation officielle, des sources proches du ministère des Affaires Etrangères rapportent que ce bien patrimonial plane d’être vendu principalement pour raison financière.

 

En avril dernier, Artclair, spécialiste du monde de l’art, avait déjà levé le doute sur l’éventuelle vente du bâtiment. Ce même organisme estimait, en 2006, sa valeur à 50 millions de dollars, soit l’équivalent de plus de 35 millions d’euros.